Timbre : 2016 SENNECEY-LE-GRAND (71)

Numéros & Dates
N° Philatelix -
N° Michel 6326
Date d'émission 10/12/2015
Date de retrait 30/12/2017
Classements
Groupe

Mairies de France 2015

Catégorie

Autoadhésifs

Familles

Usage

Lettre verte 20 g

Régions

Bourgogne

Départements

Saône-et-Loire

Description: Provenant du carnet Mairies de France 12 TVP

Commentaire

Initialement prévu le 21 novembre 2015 mais supprimé suite aux événements du 13 novembre 2015

Mairie de SENNECEY-LE-GRAND (région Bourgogne, 71 - Saône-et-Loire) © Viviane Pelus

Centre de vie important depuis plusieurs siècles, Sennecey-le-Grand conserve de nombreux témoignages du passé : église romane de Saint Julien (XIIe siècle), façades de maisons du XVIIIe siècle, nombreux lavoirs et fontaines, calvaires, esplanade et douves de l’ancien château (XVIe siècle). Le château : la Mairie et l'Office de Tourisme y sont intégrés. Ce qu'il reste du lieu et de l'esplanade, fait l’objet d’une inscription au titre des M.H. (1937 et 1938). Entouréde fossés, le château primitif était de plan approximativement rectangulaire, cantonné de tours circulaires. Au XVe siècle, il avait été renforcé de deux grosses tours flanquant la porte d'entrée, qui ne disparurent qu'au début du XIXe siècle. Les travaux du XVIe siècle,

quant à eux, portèrent essentiellement sur le percement de hautes fenêtres et la transformation de la disposition et du décor du grand corps de logis appuyé contre la courtine Nord. Ils furent complétés par l'aménagement, après comblement des fossés, d'une vaste enceinte cernée de courtines crénelées, cantonnée de bastions et environnée de douves d'eau vive, qui englobait l'ancienne basse-cour où était située la chapelle et était précédée au Nord d'un pont de pierre aboutissant à un corps de logis flanqué de pavillons à toits aigus que couronnaient des statues de Jupiter, Vénus et Junon. Les façades étaient couvertes de sculptures. Durant la période révolutionnaire, les créneaux des courtines furent démantelés. Le château était presque intact en 1824, après avoir dispersé le mobilier, le Comte de Noailles qui en avait hérité, le céda à la commune qui le démolit pour élever une église paroissiale.

Mes timbres & notes personnelles