Timbre : 1967 VIRE

Tu connais Vire ? Non ? Eh bien, imagine un coin de Normandie qui a pris des baffes de l’histoire, mais qui s’est toujours relevé, digne et solide. Et au milieu de tout ça, un monument qui sonne un peu comme un clin d’œil obstiné au passé : la Porte-Horloge. Pas juste une vieille pierre avec une cloche, hein — non, un vrai beffroi, rare en Normandie, perché au-dessus d’un ancien passage fortifié. Du genre à t’arrêter net quand tu lèves la tête.

Son histoire, c’est un peu un résumé express de Vire : au début, une place forte, puis une ville convoitée, prise et reprise par Anglais et Français, pilonnée pendant la guerre… et toujours là. La Porte-Horloge, elle, a d’abord servi à surveiller les entrées de la ville au XIIIe siècle, puis les bourgeois du coin y ont greffé une tour en 1483, histoire de fêter le

Et aujourd’hui, Vire ne vit pas que dans ses vieilles pierres. Entre deux spécialités (la fameuse andouille, miam), on tombe sur une église reconstruite avec finesse, des vestiges mis en lumière, un vrai patrimoine choyé. Et puis cette ambiance, entre bocage verdoyant et forêts aux allures de contes. Un lieu qui mêle racines profondes et modernité tranquille.

En gros, Vire, c’est une ville qui ne fait pas de bruit… mais qui, derrière ses pierres, a une sacrée voix. Une ville qui, même dans les ruines, t’explique qu’elle n’a jamais baissé les bras.

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