Timbre : 2017 Société Nationale de Sauvetage en Mer - 50e anniversaire

Le sauvetage en mer a été déclaré "Grande Cause Nationale" pour l'année 2017 : un beau cadeau pour encourager et remercier la mission de sauvetage en mer, assurée depuis cent cinquante ans par des bénévoles. La Société Nationale de Sauvetage en Mer a pour vocation, de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en mer. Durant ses dernières années, elle a effectuée les deux tiers des interventions de secours en mer, au large des côtes françaises, effectuées par navire (hors moyens aériens ou par nageur depuis une plage), secourant plusieurs milliers de personnes en mer. Les bateaux de secours de la SNSM sont répartis sur 218 stations le long du littoral métropolitain et d'outre-mer et agissent sous l'autorité et à la demande des Centre Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage. La SNSM participe donc à des missions de service public dans son domaine de compétence. La SNSM est née en 1967 de la fusion de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés et des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, union initiée par l'amiral Maurice Amman (1904-1988, officier de marine, préfet maritime de Brest de 1961 à 1965), qui deviendra le 15 oct.1967, le président de la nouvelle société. La SCSN est née en 1865 à la suite de deux événements dramatiques : les naufragés de "l’Amphitrite" à Boulogne-sur-Mer (août 1825) et celui de "la Sémillante" sur un îlot de l’archipel des Lavezzi (février 1855). La SCSN apporte 60 stations, 57 canots et vedettes et 7 pneumatiques. Ainsi, de nouvelles stations se créent à Audierne, au Conquet, à Saint-Malo, Saint-Jean de Luz, à Groix, Roscoff, Ouessant et sur l'Île de Sein dans les années 1860. La société des HSB est née en 1873 à la suite de l'instigation d’Henri Nadault de Buffon (1831-1890, magistrat et historien), qui précise son but : "cette œuvre est à la fois une institution de sauvetage et de sauveteurs et une société de bienfaisance, de moralisation et d’encouragement au bien". Les HSB apportent 250 postes, 6 canots tous temps, 83 canots et vedettes à moteur et plus de 200 pneumatiques. Même si leurs moyens n'étaient pas très avancés en matière de sauvetage, ils sont encore très ancrés dans l'histoire de la Bretagne.