Timbre : CHAMPIONNATS DU MONDE DE LUTTE - PARIS 2017

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Pour la première fois en France, ces championnats du monde réuniront les trois styles de lutte olympique pour l'attribution des 24 titres de champion du monde, dont 8 en lutte libre (catégories de 57 à 125 kg), 8 en lutte gréco-romaine (catégories de 59 à 130 kg) et 8 en lutte féminine (catégories de 48 à 75 kg). La lutte, sport millénaire déjà présent lors des Jeux olympiques antiques, est un sport de combat dont le but est de réussir le "tombé" de l'adversaire. Est considéré comme tombé, le lutteur maintenu par son adversaire les deux épaules au tapis. Dans le cas où aucun des deux lutteurs ne réussit le tombé, ceux-ci sont alors départagés par le total des points marqués tout au long du combat. Les projections, les amenés au sol de l'adversaire, le fait d'orienter le dos de l'adversaire vers le tapis permettent de marquer des points. Pour parvenir à la victoire, la force ne suffit pas, le lutteur doit aussi faire preuve d'un grand sens tactique.

Visuel : L’artiste a symbolisé les championnats du monde de lutte à Paris, avec une vue de la capitale en clair-obscur. On y distingue la tour Eiffel, la Seine et ses ponts, et tout particulièrement le pont "Alexandre III", symbolisant l'amitié franco-russe entre l'empereur et le président de la République Sadi Carnot. Au pied de l'un des quatre Candélabres en bronze du pont : la "Ronde d'Amours" (ou les "Enfants au candélabre" – du sculpteur Henri Désiré Gauquié, 1858-1927), le groupe des enfants soutenant le lampadaire a été remplacée par deux lutteuses en action. A sa droite, sur le parapet, le "Génie au crabe" (1900, sculpteur, Léopold Morice, 1846-1919) a laissé place à deux lutteur s'affrontant.