Timbre : 2018 Kaysersberg - Haut-Rhin

Visuel : au pied des ruines du château, entre la "Maison de la Vierge" et l'église Sainte-Croix ; la rue du Général de Gaulle, la place Jean Ittel (ancienne place de l'église) et la fontaine de l'Empereur Constantin brandissant la Croix

Kaysersberg, dans la région Grand Est, a été élu "Village préféré des Français, 2017", lors de l’émission de France 2 présentée par Stéphane Bern. Le site de Kaysersberg fut occupé dès le néolithique et va se développer sous l'occupation des légions romaine. En 1140, un couvent de bénédictins s'implante dans la ville. De 1218 à 1227, Frédéric de Hohenstaufen (Frédéric II : déc.1194 à déc.1250, Roi de Germanie : 1212-1250, Empereur des Romains "Imperator Romanorum" : 1220-1250) va faire bâtir un château impérial, ainsi que des remparts, autour de la cité de Kaysersberg (ou "Montagne de l'Empereur" en français). Entre 1230 et 1235 a été construite l'église Sainte-Croix et le couvent des bénédictins est repris par les clarisses de Kientzheim en 1283. En 1293 la commune de Kaysersberg devient ville libre de l'Empire et en 1354, elle rejoint la Décapole avec Haguenau, Colmar, Wissembourg, Turckheim, Obernai, Rosheim, Munster, Sélestat et Mulhouse, ils seront rejoints par Seltz vers 1358 et Landau en 1521. Les XIVe et XVe siècles sont des périodes de prospérités, la ville s'agrandit, le commerce se développe et le vin s'exporte. C'est la Guerre de Trente ans (1621 à 1648, Traités de Westphalie) qui va stopper cette croissance jusqu'à la fin du conflit, où l'Alsace est complètement dévastée. Au XVIIe siècle, la ville impériale de Kaysersberg va connaitre une nouvelle naissance économique, la population augmente, la paix règne et en 1797, Joseph Barthélémy transforme les bâtiments du couvent (abandonnés à la Révolution, v.1792-94) et y implante une manufacture de toiles peintes, suivi d'une industrie du papier et de la cartonnerie.

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