Timbre à date 1er jour
Conçu par : Stéphane Humbert-Basset
Description | Provenant du carnet de timbres-poste illustré par douze métiers d’excellence à l’occasion des 100 ans du COET-MOF. |
Commentaire | La prééminence française dans la mode date sans doute du XVIIe siècle, époque à laquelle les arts, l'architecture, la musique et la mode de la Cour de Louis XIV à Versailles sont admirés et imités par l'Europe entière. Les tailleurs et les modistes français ont alors la réputation d'être les plus talentueux, et leurs créations sont les plus recherchées. Marie Jeanne Bertin, dite Rose Bertin (1747-1813, marchande de modes), peut-être considérée comme l'une des premières grandes personnalités de la haute couture française. En 1770, cette jeune créatrice de mode ouvre sa maison de couture à l'enseigne "Le Grand Mogol" dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris, et elle s'impose rapidement comme la faiseuse de mode de la Cour de Marie-Antoinette (reine de 1774 à 1792). En France, la "haute couture" est une appellation juridiquement protégée émanant d'un décret de 1945, et les maisons de haute couture doivent répondre à un certain nombre de critères : travail réalisé à la main dans les ateliers de la maison, deux ateliers, nombre d'employés, l'unicité de pièces sur-mesure, deux défilés dans le calendrier de la haute couture chaque année, nombre de passages par défilé (au moins vingt-cinq), utilisation d'une certaine surface de tissu. Dans les ateliers de couture, les ouvrières ont longtemps été appelées "petites mains", de nos jours c'est une ouvrière qualifiée, ou "couturière tailleur". Elles font partie d’une hiérarchie à la tête de laquelle on trouve la première et les secondes d’atelier. |
Mots clefs | taille - pierre - fonderie - haute-couture - marqueterie - gastronomie - lutherie - couverture - bijouterie - vitrail - maréchalerie - horlogerie - gravure - |