Timbre à date 1er jour
Conçu par : Prune NOURRY
Description | Emission d'un timbre de la série artistique illustré par une oeuvre de Prune NOURRY, artiste sculpteure. |
Commentaire | En savoir plus sur Wikipédia ; Prune Nourry Prune Nourry, est née le 30 janv.1985 à Paris, c'est une artiste plasticienne multidisciplinaire française. Elle vit et travaille depuis 2011 à New-York. Diplômée en 2006 de l’École Boulle, elle explore les thématiques liées à la bioéthique à travers un travail d'installation, de sculpture, de photographie, de vidéo ou de performance artistique. Son expérience se concentre plus particulièrement sur la redéfinition du sujet et la sélection de l’enfant par la science, soulignant ainsi le rôle ambigu des nouvelles techniques de procréation assistée. Ses projets sont largement internationaux et souvent élaborés en étroite collaboration avec des personnalités académiques, scientifiques, psychanalystes, démographes, chercheurs ou archéologues. En 2007/2008, ses "Bébés Domestiques", sculptures en silicone, sont des hybrides génétiques à mi-chemin entre l’enfant et le chien. Ils questionnent sur la frontière, mouvante à travers les époques, entre l’homme et l’animal, ainsi que l’anthropomorphisation de l’animal domestique dans nos sociétés contempo-raines. Lors des performances "Adoption Days", elle et son équipe de "nannies" arpentent les rues de Londres et Bruxelles, à la recherche de familles d’adoption idéales. En 2013, en Chine, elle crée une armée de femmes en terre cuite, inspirée des guerriers de Xi’an, intitulée "Terracotta Daughters". Ses filles seront exposées à travers le monde, de Shanghai à Paris en passant par Zurich, New York et Mexico, avant d’être enfouies en Chine, dans un lieu secret jusqu’en 2030, avant d'être découverte par des archéologues. Atteinte d’un cancer du sein en 2016, Prune établit une connexion entre ses travaux d’artiste et son mal dans "Serendipity", un film autobiographie réalisée avec Agnès Varda (1928-2019, photographe, scénariste, réalisatrice et plasticienne). En 2019, elle réalise "L’Amazone Érogène", une installation phénoménale au Bon Marché de Paris, s’inspirant de la figure mythologique des amazones, avec une nuée de 888 flèches et un arc géant pointant en direction d'un sein de 4 m de diamètre, évoquant le ressenti des femmes et de leurs familles durant le traitement du cancer par les rayonnements de la radiothérapie. |
Mots clefs | artiste - plasticienne - bioéthique - sculpture - photographie - vidéo - performance artistique - |