Timbre : 1936 LA MARSEILLAISE D'APRÈS RUDE

Description
La Marseillaise de Rude. Haut relief de l’Arc de triomphe. En garnison à Strasbourg, Claude Rouget de Lisle écrit en 1792 le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, très vite appelé « La Marseillaise »
Commentaire

La Marseillaise.

Le Départ des Volontaires de 1792 (aussi connu comme La Marseillaise), sculpture par François Rude, sur l' Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris.

En savoir plus sur Wikipédia : François Rude

Ce timbre de 40 centimes, gravé et dessiné par Jules Piel, rend hommage à Claude Joseph Rouget de Lisle, officier du génie, poète et compositeur du futur hymne national. Émis le 27 juin 1936, le même jour que le timbre à 20 c (n° 314), il s’inscrit dans une courte série dédiée au Jura, département natal de Rouget de Lisle. Réalisé en taille-douce, il adopte un brun profond qui met en valeur le portrait, traité dans un style sobre et classique, typique des productions de Piel à cette époque.

L’œuvre illustre le rôle majeur de Rouget de Lisle dans l’histoire nationale : en avril

1792, à Strasbourg, il compose le « Chant de guerre pour l’armée du Rhin », rapidement repris par les volontaires marseillais et bientôt connu sous le nom de La Marseillaise. L’hymne deviendra officiellement symbole national en 1879. Le timbre s’inscrit donc dans un discours patriotique que l’on retrouve souvent dans les émissions commémoratives de l’entre-deux-guerres, cherchant à exalter les grandes figures fondatrices de la République.

Sur le plan philatélique, l’émission — forte de 15 millions d’exemplaires — reste courante, mais le tirage en feuilles de 50 et la dentelure 13 sont parfaitement typiques de la période. La gravure en creux offre une finesse remarquable notamment dans le modelé du visage. L’absence de variété majeure connue fait que sa cote reste modérée, malgré une demande régulière auprès des collectionneurs spécialisés dans les thèmes historiques ou musicaux.

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