Timbre : LE RETABLE D’ISSENHEIM 1512-2O12

Mesures
Format d'imp 160 x 110 mm
Dents incluses 160 x 110 mm
Forme horizontal
Phosphore Non
Impression Offset
Complément sans marges blanches
Couleur quadrichromie
Valeur 5 €
Dentelure 13
Emis en bloc-feuillet de 3 TP
Quantité 500 000
Auteurs
Dessinateur xxxxx
Graveur xxxxx
Mise en page Sarah Lazarevic
Mentions Grünewald pour les panneaux peints et Nicolas de Haguenau pour les sculptures, © Musée d’Unterlinden, Colmar

Numéros & Dates
N° Philatelix -
N° Michel 203
Date d'émission 18/06/2012
Date de retrait 29/03/2013
Classements
Groupe

artistique 2012

Catégorie

Blocs et Feuillets

Familles

Usage

-

Régions

Alsace

Départements

Haut-Rhin

Description: Le rétable d'Issenheim 1512-2O12

Commentaire

Timbre à date “Premier Jour” conçu par Sarah Lazarevic. Émis lors du salon du timbre 2012

Le retable ouvert permettait aux pèlerins et malades de vénérer saint Antoine, protecteur et guérisseur du feu de saint Antoine. Saint Antoine trône, tel un souverain, au centre de la caisse et à ses côtés se trouve l’emblème de la communauté, le cochon. De part et d’autre, deux porteurs d’offrande illustrent ces dons en nature, importante source de revenus pour les Antonins. Cette niche centrale est encadrée par saint Augustin et saint Jérôme, pères de l’Église. Le commanditaire, Guy Guers, est agenouillé aux pieds de saint Augustin.

Le retable fermé: Durant

les jours ordinaires, les volets étaient toujours fermés, donnant à voir la Crucifixion encadrée par saint Sébastien transpercé des flèches de son martyre, et saint Antoine qu’un monstre effrayant tente d’apeurer. Les deux saints protègent et guérissent des maladies : saint Antoine du mal des ardents, et saint Sébastien de la peste. Cette Crucifixion est l’une des représentations du Calvaire les plus poignantes de l’art occidental à travers l’image du corps atrocement supplicié du Christ. Ce corps couvert de plaies et hérissé d’épines devait terrifier les malades, mais aussi les conforter dans leur communion avec le Sauveur dont ils partageaient les souffrances.

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