Timbre : 2010 JARDINS DE GIVERNY

En 1893, Monet achète le terrain qui jouxte sa propriété. Il est traversé par un petit cours d'eau, le Ru, une dérivation de l'Epte. Malgré l'opposition des agriculteurs voisins, Monet y fait creuser un premier petit bassin. Dans une lettre au préfet de l'Eure, il déclare : « Il ne s'agit là que d'une chose d'agrément et pour le plaisir des yeux, et aussi d'un but de motif à peindre , je ne cultive dans ce bassin que des plantes telles que nénuphars, roseaux, iris de différentes variétés qui croissent généralement à l'état spontané le long de notre rivière ». Le bassin sera plus tard agrandi pour atteindre ses proportions d'aujourd'hui. On trouve dans ce jardin d'eau le fameux pont japonais couvert de glycines, d'autres ponts plus petits, des saules pleureurs, une forêt de bambous, et surtout les fameux nymphéas qui fleurissent pendant tout l'été. Monet y puise son inspiration pendant plus de vingt ans. Après la série des ponts japonais, il se consacre à celle des nymphéas, jusqu'aux gigantesques décorations de l'Orangerie. C’est une de ses œuvres conservées au musée d’Orsay « Le bassin aux nymphéas, harmonie rose » qui illustre le bloc Jardins de France en 2010.

INFOS PRATIQUES PREMIER JOUR : 12 juin 2010 Vente Anticipée à Paris - Salon du Timbre à Giverny (27)