Timbre : 2002 L'ART CHORÉGRAPHIQUE

Existe non surchargé accidentellement de bandes phosphorescentes. Description synthétique du visuel du timbre : L’ancêtre des danseurs a plus de 14000 ans : un dessin sur la paroi d’une grotte en Dordogne le montre tournoyant sur lui-même de la droite vers la gauche. Apparaissent ensuite vers 8000 avant J.C. des rondes, considérées comme le mouvement primitif de la danse chorale. La danse pénètre la civilisation grecque (rites religieux, fêtes..), on danse au Moyen Âge malgré l’église et c’est au XVIe siècle que l’on voit naître les vrais ballets. Alors que Molière crée la comédie-ballet, la danse dite classique (5 positions de base) est le fait d’un homme en particulier : Charles-Louis-Pierre de Bauchamps (vers 1650). Noverre la fera évoluer au XVIIIe siècle d’un certain formalisme vers une expression de la sensibilité. Le ballet français se voudra romantique au début du XIXe puis académique, notamment avec les ballets russes. Le néoclassicisme qui s’imposa ensuite élargit la codification académique sans renoncer à son esprit. On le doit à Georges Balanchine et Serge Lifar. Le Français François Delsarte posera les fondements de la danse moderne : faire correspondre un mouvement à une émotion. Elle prendra son essor sous l’impulsion des américains. Maurice Béjart imposera lui un art qui parle à un public plus large. Le visuel rend hommage à l’art chorégraphique à travers 2 gestes de mains, évoquant l’un la danse classique (bras et main gris), l’autre la danse contemporaine (main brun jaune).